Nabila Rmili a été élue lundi nouvelle maire de Casablanca. Retour sur le parcours d’une femme battante et forte, et qui est loin d’être une novice en la matière.
A l’issue des élections du 8 septembre dernier, le Rassemblement nationale des indépendants (RNI) est arrivé en tête des communales à Casablanca, avec 27 sièges sur un total de 75 sièges. Ainsi, Nabila Rmili a été élue, ce lundi 20 septembre, nouvelle maire de la capitale économique en obtenant 105 voix sur 130. Mais elle est loin d’être une novice en la matière.
Première femme à prendre les rênes de la capitale économique
Née en 1974, Nabila Rmili a obtenu son doctorat en médecine générale en 2000 à Casablanca. Elle s’est alors spécialisée en médecine du sport à l’université de Rennes I et est également titulaire d’un diplôme universitaire en psychologie clinique et en médecine comportementale. Dans sa carrière professionnelle, la mère de deux enfants a grimpé les échelons au sein du ministère de la Santé pour devenir en 2017 la directrice régionale de la santé de Casablanca-Settat.
Sur le plan politique, elle est membre du bureau politique du RNI et présidente de l’organisation des professionnels de la santé au sein du même parti. Quant à son arrivée à la gestion des affaires locales, elle ne date pas d’aujourd’hui. Rmili a en effet occupé le poste de 10e vice-président en charge de l’hygiène, la salubrité et la tranquillité publique dans le Conseil de la ville durant le mandat du maire sortant, le PJDiste Abdelaziz El Omari. Ceci, en plus d’être membre du Conseil d’arrondissement de Sbata en tant que conseillère, un poste remporté lors des élections de 2009 et 2015.
Femme de terrain
Tel père, telle fille. A l’instar de son père Bouchaib Rmili, ancien préfet de police de Casablanca, Nabila est un soldat mais de la santé. Pour preuve, en tant que directrice régionale de la santé de Casablanca-Settat, elle était en première ligne du combat contre le coronavirus, notamment à Casablanca, ville d’environ 4,2 millions d’âmes. «L’épreuve que nous avons traversée a démontré sur le terrain notre force à faire face aux crises sanitaires», avait-elle déclaré dans une interview l’année dernière. On est assurés que si elle adopte cette approche dans sa gestion de la capitale économique, Casanegra pourra redevenir Casablanca.
