Vivre-ensemble: l’association «Salam Lekoulam» voit le jour
La nouvelle association veut unir les forces, les compétences, les talents et, surtout, la diversité des Marocains pour construire ensemble l’avenir.
«Le Maroc a besoin de tous ses enfants et nous avons tous besoin du Maroc!» C’est avec cette conviction qu’est née l’association «Salam Lekoulam». Regroupant des Marocains musulmans et juifs du Maroc et du monde, d’où les deux mots composant son nom, ce collectif se donne un objectif simple et clair: unir les forces, les compétences, les talents et, surtout, la diversité des Marocains pour construire ensemble l’avenir.
La composition du bureau de Salam Lekoulam est la preuve de cette volonté de se positionner, clairement et sans ambiguïtés, autour de l’Humain. Autour du président d’honneur André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, sont ainsi réunies plusieurs personnalités d’horizons divers mais animées par le même amour d’un Maroc pluriel. Il s’agit, entre autres, de Jérémie Dahan (président), Aalya Ghouli (vice-présidente), Ahmed Ghayat (secrétaire général) et de Yannick Soussana Assor (secrétaire général adjoint) et Katia Brami-Azoulay (conseillère chargée des questions liées à la Mémoire). L’association peut également compter sur ses ambassadeurs Ilana Nelson en Israël, ainsi que Yassine Bakkari et Latifa Bakkari en France.
Salam Lekoulam a cinq grands objectifs. Il s’agit, premièrement, de faire entendre une voix commune sur les grands défis qui se posent ici et ailleurs et combattre ensemble le(s) racisme(s), l’antisémitisme, l’islamophobie, la stigmatisation, etc. Le second objectif consiste à communiquer et influer mutuellement et avec honnêteté sur l’actualité et les défis de nos sociétés, tandis que le troisième concerne le dialogue, l’échange et le réflexion sur les grandes questions de société, en recherchant toujours la voix du juste milieu.
Le quatrième objectif de Salam Lekoulam est de faire vivre notre culture commune et l’enrichir sans cesse, par des activités artistiques, sociales, sportives, humanitaires. Enfin, le dernier, tout aussi noble et ambitieux: offrir à notre creuset commun, le Maroc, des opportunités porteuses d’avenir.
