Plus compétitive, plus réactive, plus opportuniste, la mondialisation a un prix. Se lancer dans un marché international insinue de se frotter à une réalité parfois difficile. Toutefois, certains ont relevé le défi se fiant aux besoins du marché et à leur instinct.
En quelques mois le monde a foncièrement changé. Les premiers à avoir fait parler d’eux sont Autre étoile montante de la crise sanitaire : l’alimentaire. Un constat est né au lendemain du confinement. Consommer local coûte moins cher et divise amplement le volume de déchets par foyer. Car oui, c’est aussi cela la réalité marocaine : une évidence financière. Le local, dans le secteur agroalimentaire, coûte moins cher que le produit importé. Qu’il s’agisse de fruits, de confiseries ou encore de boissons, les prix sont parfois moitié moins cher.
Autre étoile montante de la crise sanitaire: l’alimentaire. Un constat est né au lendemain du confinement. Le consommateur local coûte moins cher et divise amplement le volume de déchets par foyer. Car oui, c’est aussi cela la réalité marocaine : une évidence financière. Le local, dans le secteur agroalimentaire, coûte moins cher que le produit importé. Qu’il s’agisse de fruits, de confiseries ou encore de boissons, les prix sont parfois la moitié moins cher.
Mais cet engouement pour la consommation locale est né bien avant 2020. L’agroalimentaire a connu un bond en avant, notamment grâce l’avancement poussé par le Plan Maroc Vert (PMV) particulièrement pour les fruits et légumes (agrumes, les olives, l’huile d’olive, l’huile d’argan, le safran, les câpres, les produits de la mer et tomates).
De manière générale et hors crise Covid, les sons de cloche ne sont pas les mêmes. En effet, habituellement, c’est le phosphate qui vient naturellement en tête des productions Made in Morocco. Il est suivi de près par l’industrie automobile, qui depuis quelques années, connaît une forte croissance.
L’industrie automobile était en pleine expansion au Maroc avant la pandémie et nous attendions un véritable élan en 2020 grâce à ce secteur d’activité liés également à d’autres secteurs complémentaires comme les services logistiques et autres.
Evidemment, qui dit Made in Morocco pense immédiatement aux différentes couleurs qui ornent le patrimoine marocain, à savoir celles de l’artisanat. Sacs, babouches, poterie, tapis, bijoux, mobilier ou encore accessoires de maison, il y en a pour tous les goûts et tous les coûts.
Mais qui dit main d’œuvre marocaine ne dit pas obligatoirement produit matériel. Le service marocain est aussi à l’honneur en offshore. Le secteur du service client délocalisé, la recherche et développement industriels ou encore les produits agricoles agglomérés et services informatiques.
Il reste toutefois beaucoup à faire en termes d’investissements. Un œil averti verrait en la crise sanitaire un véritable levier de croissance et une opportunité à ne pas rater. Au lendemain de chaque crise, les mentalités changent profondément et les habitudes de consommation s’en voient modifiées.
Nouvel horizon
Le Made in Morocco doit savoir s’incruster sur les cartons de l’habillement et du textile vu la longue histoire de succès réalisée dans ce secteur et qui doit passer aujourd’hui à exporter des marques marocaines. Egalement, l’agroalimentaire grâce à l’alimentation de la production agricole et à la gastronomie marocaine centenaire. Le Maroc est, notamment, apte à exporter des plats préparés authentiques.
Selon les spécialistes de l’export, la chaussure pourrait bénéficier de cet engouement pour relancer l’investissement et le développement à l’international. La cosmétique aussi, avec des produits uniques au monde et un savoir faire encadré par de hauts cadres pharmaciens pour développer les marques marocaines. Même constat pour l’ingénierie du bâtiment.
Aujourd’hui, toutes les industries vertes seront installées dans notre pays avec un objectif commun d’ériger le made in Morocco et de contribuer au rayonnement du Maroc à l’international.
Une occasion pour le secteur pharmaceutique, du cosmétique, du textile, de l’artisanat, de l’agroalimentaire mais aussi des additifs alimentaires, de sortir leur épingle du jeu en se concentrant sur les nouveaux besoins et préoccupations des consommateurs locaux et étrangers.
Les produits marocains sont-ils compétitifs ?
Selon l’analyse du Haut-Commissariat au Plan, près de 60% des produits marocains exportés répondent à ‘’des choix non stratégiques et ne permettent pas une réelle croissance’’ de l’économie marocaine. Un constat sévère du Haut-commissariat au Plan qui a décortiqué le poids des produits made in Maroc dans l’espace produit mondial et la teneur en complexité de cette production.
Sur 593 produits, 141 seulement figurent dans le haut du panier. Il est donc impératif d’établir un cadre d’identification des choix stratégiques basé sur les capacités actuelles de l’économie afin d’assurer une diversification durable et une croissance économique soutenue.
Actuellement les produits Made In Morocco doivent saisir l’opportunité de se diversifier vers des produits riches, sophistiqués et à plus grande valeur ajoutée.
Pour l’heure, il est essentiel d’analyser le marché local ou les marchés mondiaux, le produit et son utilisation ainsi que de faire une diversification de son positionnement pour assurer la croissance de la production du produit marocain.
