Vidéo. «Annatto» ou quand la coopération Maroc-Afrique se conjugue aussi au cinéma
La coopération entre le Maroc et le reste du continent africain s’étend aussi au cinéma, comme le prouve, une fois de plus, «Annatto».
A l’instar d’«Annatto», dernier film de la réalisatrice marocaine Fatima Boubakdy, d’autres productions cinématographiques ont vu le jour grâce à la collaboration entre le Maroc et d’autres pays africains. L’on peut citer le court métrage «Aziya» de Karim Boukhari, qui traite des maltraitances sexistes subies par les migrantes subsahariennes dans les métropoles d’Afrique du nord, ou le long métrage «Oliver Black» de Tawfik Baba, qui met en vedette le jeune acteur Modu Mbow dans sa traversée du désert pour rejoindre un cirque au Maroc.
La coopération entre les acteurs marocains et leurs collègues du continent ne peut être que bénéfique pour les deux parties, offrant plus de visibilité et une portée au-delà des frontières nationales. L’expérience ne peut également être que des plus enrichissantes quand on connaît la qualité des cinéastes et acteurs du continent et la vaste diversité des thèmes à explorer.
Il y a donc à faire, et «Annatto», fruit d’une collaboration entre le Maroc, le Sénégal et le Burkina Faso, l’a bien compris… et réussi. Le film de Fatima Ali Boubakdy a en effet raflé le Grand Prix lors de la dernière édition du prestigieux festival de cinéma panafricain «Ecrans noirs».
En marge de l’avant-première du film, lundi 14 février au Mégarama de Casablanca, les acteurs nous ont parlé de cette expérience. Boubakdy, en particulier, n’est pas prête d’oublier «la réaction du public africain» lors de la présentation de son film à Yaoundé. La suite en vidéo:
